Une ode à la Corse
Galet posé sur la Méditerranée,
Combien de fois t’ai-je cherché
Dans la mer blanche des nuages !
Et découverte sur un ciel de mer…
Avec quelle allégresse je piquais vers toi
Dans le vrombissement de mes mille chevaux !
Alors je coupais les gaz.
Silencieuse comme une flèche,
Inexistante comme elle,
Tu devenais le but, la force attractive, la sirène.
Tu m’apparaissais dans tout ton dessin,
Dans (toute) ta grâce offerte nue à mes regards,
Comme celle qui voulait justifier
Mes péchés et m’absoudre.
J’attachais mes yeux sur tes golfes merveilleux,
Aux arabesques d’ agate,
Sur tes plages et sur tes criques secrètes.
Tes monts aiguisés de neige,
Tes forêts et tes maquis mystérieux,
Tes cours d’eau, tes cascades et tes mille sentiers
Bleus comme des veines,
Tout te rendait humaine dans une (ton) immensité hostile.
Soudain, dans le silence dangereux qu’il me fallait rompre,
Un parfum chaud m’environnait : thym, lavande,
Œillet des rochers, menthe sauvage,
Fruits de mer, fruits éclatés au soleil.
Elle n’en finissait pas de rendre son parfum,
Parfum qui me grisait et m’ensorcelait…
Une trace du poème « Ode à la Corse » attribué à Saint-Exupéry
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